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Les ampoules à basse consommation sont loin d'être écologiques
     

 

 

Quelques nouvelles de la planète mercure: les ampoules basse consommation d'énergie sont loin d'être écologiques.

On croyait bien faire en achetant (cher) des ampoules à économies d'énergie, erreur ! Ces mini-usines d'éclairage contiennent du mercure et émettent de puissants champs électromagnétiques. Elles doivent être recyclées, actuellement seulement 36% des lampes basse consommation sont recyclées tandis que les ventes ont presque doublées en 4 ans pour représenter environ 25 millions d'unités. C'est donc une énorme quantité de mercure qui se retrouve dans la nature.

Elles coûtent 4 fois plus cher que les ampoules classiques, mais on nous dit partout qu'il ne faut plus acheter que des ampoules basse consommation parce qu'elles protègent la planète et durent plus longtemps. Estampillées "Ecolo" un peu vite, ces ampoules sont pourtant de véritables bombes à retardement car elles contiennent une quantité non négligeable de mercure à l'état gazeux et parce qu'elles émettent des champs magnétiques et des radio fréquences.

Elles fonctionnent exactement comme les tubes fluorescents : une décharge électrique provoque la collision d'électrons avec des ions de vapeur de mercure, générant un rayonnement ultraviolet par excitation des atomes de mercure.
L'innovation technique est basée sur l'adjonction d'un circuit électronique intégré comprenant un starter et un ballast (transformateur) . Une véritable usine miniature !
Le ballast électronique émet des champs magnétiques de basses fréquences entre 50 et 500Hz ainsi que des hautes fréquences entre 30 et 60 kHz destinées à corriger le défaut inhérent à cette technologie, qui est de diffuser une lumière papillotante.

Alerté par des porteurs de pacemaker ayant subi des interférences électromagnétiques à proximité de ces ampoules, Pierre le Ruz, directeur scientifique du Centre de recherche et d'informations indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem) , a vérifié: " nous avons, entre autres, mesuré des radiofréquences harmoniques jusqu'à 200V par mètre, alors que les valeurs limites en vigueur est de 28V/m."

Au delà de 1 m , pas de danger, mieux vaut donc éviter de les utiliser en fonctionnement comme lampe de chevet ou de bureau. Il faut à peu près s'éloigner d'un mètre pour retrouver une valeur de 0,2 V/m, qui correspond au bruit de fond radioélectrique ambiant. En fait, ce rayonnement provient du ballast, dispositif électronique dans le culot de l'ampoule.
La Criirem préconise l'utilisation de blindage pour diminuer ce rayonnement indésirable. Aujourd'hui, les principaux constructeurs d'ampoules ne proposent pas cette protection.

Les scientifiques et les responsables d’Arca Ibérica en Espagne et du Criirem en France collaborent depuis de nombreuses années à des études sur les effets
sanitaires des champs électromagnétiques radioélectriques:  
  
-  Rapport Arca/Criirem de la mise ne garde sur les ampoules à économie d'énergie

L'électropollution ainsi générée entraîne une diminution de la mélatonine, une hormone qui induit le sommeil, régule l'humeur et inhibe la prolifération des cellule cancéreuses. La revue scientifique The Lancet a publié dès 1978 une étude reliant diminution de la mélatonine et cancer du sein.
D'autres études ont montré qu'il en est de même pour l'hypertrophie bénigne de la prostate, le cancer de la prostate, de l'ovaire, du col de l'utérus, du poumon, de l'estomac, de la thyroïde et le cancer colorectal.
Autres conséquences à court terme : troubles du sommeil, excitabilité, irritabilité et hyperactivité. il faut donc éviter les ampoules basse consommation, notamment à côté de la tête.

Attention à la casse
Aujourd'hui, les ampoules basse consommation durent 6 à 8 fois plus longtemps et consomment en moyenne 5 fois moins d'énergie. Bien sûr, on a tout de suite remarqué qu'en fin de vie ces ampoules étaient un déchet qui nécessitait une collecte spéciale en raison des gaz internes, comme le mercure, qui sont fortement polluants.   
Chaque lampe basse consommation contient de 5 à 7mg de mercure. En les cassant on s'expose donc à respirer des vapeurs toxiques de mercure.
Alors qu'il faudrait inciter les consommateurs à faire très attention en manipulant ces lampes. Les fabricants se gardent bien de nous donner de telles précisions.
Comme pour tous les produits dangereux, leur recyclage est obligatoire. Il est d'ailleurs payé par les consommateurs à raison de 0,20 Ht par ampoule.

-  Recyclage des déchets dangereux des ménages : les ampoules basse consommation


  Quelques liens sur le sujet

Les ratés des ampoules basse consommation  (le Monde)

Ampoule basse consommation: aprés le danger écologique, le risque sanitaire  (le Moniteur)

-  Ampoules à basse consommation, écologie et santé ne font pas bon ménage pour le moment (Danger santé)

Les nouvelles ampoules à LEDs
Mieux vaut opter pour la nouvelle ampoule à LEDs (diodes electroluminescentes), les points forts de cette ampoule à LEDs:
elle ne chauffe pas, ne consomme presque rien (4w) et ne risque pas de griller.