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Le Myanmar (ex-Birmanie) 
     

 

Le Myanmar
Le pays aus 100 000 temples

   (52 photos) 
La Birmanie, alors royaume indépendant, a été annexé en 1886 par le Royaume-Uni, qui en fit une colonie de l'Inde. Durant la Seconde Guerre mondiale, le pays fut occupé par les troupes japonaises, puis libéré.
En 1948 le pays devient indépendant, le premier ministre étant U Nu. En 1962 un le général Ne Win fait coup d'État militaire, et règne durant plus de vingt-six ans, introduisant des réformes marxistes à marche forcée.
En 1990 des élections libres eurent lieu, mais annulées par la junte militaire qui s'est vue désavouée par les résultats.
Fiche technique du pays

Capitale :                 Yangoon
Superficie:               678 500 km2
Population :             48 364 000 habitants
Espérance de vie :  55 ans
Langues:         Birman, dialectes karen,  shan, chin et kachin
Monnaie :                 Kyat
Peuples et ethnies: Birmans (65%), Shans (10%), Karens (7%), minorités rakhine et chin, kachin, mon, chinoise, indienne et assamaise.
Le Myanmar (Birmanie jusqu'en 1989) reste une contrée mystérieuse coupée du monde et déchirée par des luttes intestines.
S'il s'est effectivement enfermé sous l'égide d'une dictature, il n'en reste pas moins un pays extraordinaire qui compte certains des sites les plus féeriques au monde, telles la fabuleuse cité en ruine de Bagan.
En 1996, la dictature militaire a lancé une campagne de promotion pour encourager le tourisme et augmenter ainsi l'entrée de devises qui lui font cruellement défaut. La leader de l'opposition, Aung San Suu Kyi, s'est élevée contre cette campagne de développement touristique. Si vous décidez de vous rendre au Myanmar, sachez que certains organismes sont entièrement contrôlés par l'Etat comme, par exemple, le tour opérateur Myanmar Travel et Tours (MTT).
la Birmanie est réputée pour avoir un des régimes les plus répressifs au monde. Le travail forcé y est couramment pratiqué.
De nombreuses voix se sont élevées contre les sociétés, comme Total , investissant dans le pays.



Un pays sous dictature militaire

L'actuel régime militaire a pris le contrôle de la Birmanie en 1988 sous le nom de Comité d'État de Birmanie pour la restauration de la loi et de l'ordre (SLORC), rebaptisé depuis Comité d'État pour la restauration de la paix et le développement (SPDC). La Ligue nationale pour la démocratie (LND), dirigée par Aung San Suu Kyi (ASSK), a remporté, à une écrasante majorité, les élections de 1990.
Le SLORC a rejeté les résultats, prétextant qu'une nouvelle constitution devait être adoptée avant la passation des pouvoirs. Peu avant les élections, ASSK a été assignée à résidence, situation qui s'est prolongée durant six ans.

Depuis la libération d'ASSK en 1995, il est devenu évident que le but du SLORC est de la marginaliser, parallèlement à la mise en chantier d'un projet de constitution qui garantisse le rôle de l'armée. ASSK, ainsi que certains dirigeants du LND, ont fait l'objet d'une nouvelle assignation à résidence à la suite des affrontements auxquelles a donné lieu sa tentative d'effectuer un déplacement à l'extérieur de Rangoon du 24 août au 21 septembre 2000.

Même si l'armée birmane a négocié des cessez-le-feu avec la plupart des principaux groupes ethniques de Birmanie (les Karens étant les plus récalcitrants), ce qui a apporté une certaine stabilité au pays, la question fondamentale du partage du pouvoir avec les communautés n'a pas été résolue. Les attaques de l'armée birmane contre les Karens, ainsi que la mise en œuvre d'un vaste programme de réinstallation forcée dans l'État du Shan, ont entraîné l'afflux de centaines de milliers de réfugiés en Thaïlande, créant ainsi une situation d'urgence humanitaire. Les manifestants favorables à la démocratie ont fait l'objet d'attaques et d'arrestations périodiques de la part du SLORC.

Les cultures d'opium visibles dans certains endroits du pays alimentent directement la junte au pouvoir.

L'ancienne Birmanie et aujourd'hui le Myanmar non jamais connus la démocratie, mais uniquement des régimes de dictature militaire.

Ne boycottez pas les Birmans (très accueillants) mais uniquement les organismes touristiques liés à la junte militaire au pouvoir.