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Cormeilles-en-Parisis
     

 

Histoire :

Le nom de Cormeilles en Parisis est issu de l'arbre cormier qui se trouvait dans le massif forestier aux abords du village, l'extension le " Parisis " à pour origine une tribu gauloise " Parisii ". Les premières traces d'habitation remontent à 4000 ans avant JC. Les premières traces d'archive commencent en 697 dans une charte du roi Mérovingien Childibert III qui octroi aux soeurs du monastère d'Argenteuil la forêt royale située à Cormoletus aux abords de la Seine. Pendant plusieurs siècles, l'histoire de Cormeilles comme celle d'Argenteuil est associée à l'Abbaye de Saint-Denis. En l'an 832, une charte du roi de France Louis Le Débonnaire confirme la donation de Cormeilles à l'abbé de Saint-Denis. Dans cette charte, le village avait pour nom Cormeliae in Parisiaco. En 1359, le roi Charles V fait détruire le clocher fortifié qui servait de poste d'observation de mouvements de l'armée royale. Le premier cadastre de Cormeilles fait son apparition en 1518 sous l'impulsion de François 1er.
Le 18 novembre 1787 Louis Jacques Mandé Daguerre (considéré comme l'inventeur de la photographie) naît à Cormeilles, et il en part pendant la Révolution.
Le 9 octobre 1791, les biens des moines de Saint-Denis sont confisqués et vendus. C'est une présence monastique de 960 ans qui prend fin. Le XIXème siècle voit l'intégration de Cormeilles dans le tissu économique de la région. L'entreprise Lambert commence en 1822 l'exploitation de la carrière à ciel ouvert qui sera la plus grande de la région parisienne. Elle emploiera juqu'à 600 personnes, son exploitation doit s'achever vers 2020, soit deux siècles après l'ouverture. A l'issue de l'exploitation la carrière remblayée et replantée sera rétrocédée à l'Agence des Espaces Verts pour 1 franc symbolique. Cet espace réintégrera le massif forestier de la butte qui deviendra le parc régional de la Butte du Parisis.
A partir de 1871, le Général Sére de Rivières met en place la 2 ème ceinture fortifiée de Paris, avec la construction du fort de Cormeilles entre 1875 et 1878.
En 1891, la ligne du chemin de fer ouvre la gare de Cormeilles.


Le Musée du Vieux Cormeilles
Ce musée est situé au coeur de la vieille ville près de l'Hôtel de Ville dans une demeure bourgeoise du début du XIX ème siècle "Le Château de Lamazière". Occupant le rez-de-chaussée, il présente toute une gamme d'outils des cultures locales : vigne, blé et asperges empreinte inéffaçable de la vocation agricole de Cormeilles et d'Argenteuil.
Des objets et des documents évoquent l'histoire ancienne et moderne de la ville ainsi que la vie de ses habitants.
La commune de Cormeilles rassemble des souvenirs et des témoignages mettant en valeur l'intelligence et le talent de Louis Jacques Mandé Daguerre pour faire comprendre son procédé et l'influence profonde de cette invention sur la vie et les moeurs de son temps.

Musée du Vieux Cormeilles "Château Lamazière" avenue Maurice Bertaux
Ouverture: le mercredi de 9h30 à 12h et de 14h30 à 17h - le samedi de 9h30 à 12h
Visites guidées sur rendez-vous - Entrée gratuite
Renseignements au 01 39 78 06 33 ou 01 34 50 84 60

Site web : http://www.museeduplatre.fr/

  Le fort de Cormeilles


Il est construit sur un terrain de 13 hectares à une conception de type "à cavalier". Ce système de défense est dit "polygonal" le tracé des fossés rectilignes battus par des caponières est indépendant de celui du rempart portant l'artillerie. Ce fort est une "super batterie" d'artillerie destinée à interdire Paris à l'ennemi, la défense rapprochée se limitant au fossé. Il fut un fort puissant, mais coûteux (3,3 millions de francs de l'époque). Il comprend plusieurs ouvrages annexes : la batterie du Moulin Risque-Tout, la batterie de la Borne de Marbre, la batterie de l'Etang, la batterie des Cotillons, la batterie du Rond-Point, la batterie du Château Rouget et la redoute de Franconville. Cette dernière à complètement disparue dans les carrières Lambert. Cette solide position sera cependant vite remise en cause par la technologie sans cesse croissante des munitions d'artillerie et de leur portée. Il aurait pu jouer un rôle essentiel dans le conflit de 1914 (il avait été modernisé en 1911) mais la résistance et la victoire de la Marne l'ont empeché d'avoir un quelconque rôle stratégique. Son statut dominant lui valu surtout la fonction de batterie d'artillerie contre les Zeppelins qui voulaient bombarder Paris. Il finit par servir, en 1944 de dépôt de prisonniers de guerre Allemands. Il servait de terrain d'entraînement aux régiments de réserve d'Ile de France et au 24e Régiment d'Infanterie.
Le gros oeuvre est toujours en bon état. Il fut vendu par l'armée dans les années 90 à l'Agence des Espaces Verts.
Le fort se visite chaque 1er dimanche du mois à 15h et pour les Journées du Patrimoine            

La 2ème entrée du fort

Le bâtiment des officiers

Entrée sous la ceinture fortifiée

Tunnel sous le bâtiment des officiers

L'ancien stockage de la poudre noire

Les bâtiments de la troupe

La boulangerie du fort à 2 fours

Les fossés du fort


La cellule


Une des caponnières

Une meurtrière

Un souterrain